Le
petit musée…
Notre
beau métier est né dans une atmosphère
de miracle continuel… Imaginez nos ascendants
béats devant l’électricité, tout juste
contemporaine de Beethoven ! La
fée électricité comme on disait au début
du siècle ! Quelques années après,
Graham en a fait de Bell avec son téléphone
et Branly fait éclater une étincelle
entre deux boules métalliques, à distance,
sans aucun support matériel ! C’est
magique ! Si cela est possible,
alors tout est possible !
Le
français Holweck et l’anglais Fleming
travaillent sur l’effet Edison (l’émission
d’électrons d’un fil (très) chaud dans
le vide) et découvrent la diode.
En
1907, Lee de Forest réalise le premier
composant électronique amplificateur,
la triode qu’il nomma audion.
Les
français entrent dans la course en 1915
avec la triode du général Férié :
la lampe T.M.
Par
respect, pour la beauté et avec un peu
de nostalgie, nous avons constitué le
petit musée de la lampe où vous verrez
des échantillons de nos chers tubes
(dont certains rares), mais aussi plein
de composants marrants comme la diode
rotative, le manipulateur de morse vibroplex,
des haut-parleurs, des condensateurs
faits à la main et j’en passe.
Vous
en profiterez pour écouter un poste
à galène des années 20 ou le mini Motorola
à lampes de 1949 !
Petite histoire du tube électronique
Lampe
de Flemming au musée de Londres
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Après
avoir travaillé sur des audions
de De Forest, le général Férié
met au point, avec l'aide de la
fabrique de lampes ''métal'' son
premier tube en 1915.
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Brevet
français, octobre 1915, "la loupiote".
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La
triode militaire, TM, est née.
Les plus anciennes ont le culot
''cuivre''.
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Après
guerre, le culot devient en laiton..
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Publicité
de la Compagnie des lampes. |
Cette
TM Philips ressemble beaucoup
à une METAL. Outre grille, plaque
et les filaments, le pied est
aussi marqué AB.
Qui peut nous donner des informations
sur ce tube inconnu ? A-t'elle
un rapport avec la AB 1926 montrée
un peu plus loin ?
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Au
début des années 20, la radio
civile naît et voit le nombre
de constructeurs augmenter.
Le
plus célèbre aujourd'hui est FOTOS
(Grammont à Lyon), grâce à sa
superbe ''bleue''.
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Les
filaments sont en tungstène,
et doivent être chauffés à blanc
pour émettre quelques électrons
(nous avons, déjà à cette époque,
plus de 10 ans de retard sur
les USA…). Les tubes ont une
durée de vie de quelques centaines
d'heures. Certains font commerce
de la réparation de ces lampes.
R5 sphérique à pointe réparée.
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Publicité
de réparation de lampes spéciales
à incandescence.
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Des
dérivés plus puissants sont rapidement
créés.
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Voyez
l'anode de cette E2 jaune.
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Deux
lampes 20 W.
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La
célèbre E 4 embarquée dans les
avions ! (un émetteur Gody en
compte 4 !)
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Il
y a eu aussi des grosses (SIF
250 W)..
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Et
même des démontables (pour le
SAV, si, si !)
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La
venue des tubes avec électrodes
aplaties arrive vite, les grilles
sont plus faciles à faire avec
une bonne rigidité
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De1924
à 1926, le pompage des tubes par le
haut, qui laisse la fameuse pointe si
fragile, est remplacé par un vide pratiqué
par le pied.
Dans le même temps, on passe des lampes
à forte consommation (filament de tungstène)
à des lampes basse consommation (et
filament moins chaud) avec des alliages
(filaments thoriés) ou des filaments
''enduits'' de terres rares.
Pour un résultat identique, sinon meilleur,
la consommation passe de 600 mA à 60mA
environ avec les lampes dites ''micro''.
La baisse de la chaleur dégagée permet
de réduire la taille des lampes.
A la charnière de 24/26, on trouve de
tout :
Des micros à pointe
Des micros sans pointe
Des ''grosses consommations'' sans pointe
Des ''grosses consommations'' tubulaires
Des ''micros'' sphériques et même
Des ''micros'' sphériques à pointe !
Voici
des échantillons :
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Lampe
à forte consommation sans pointe.
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La
''R5'' en tubulaire, à forte consommation
sans pointe !
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Un
lot de ''micros'' de FOTOS.
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Philips
type ''D''.
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Un
troupeau de Philips type E - il
n'y en a pas deux de pareilles
!
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Une
des premiéres type E, à pointe,
produite à partir de 1922. Celle-ci
a un culot US à 4 broches en carré.
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Cette
AB1926, à grille renforcée, ressemble
à un type E. D'après Monsieur
PIGELET, il s'agit d'une lampe
de puissance BF, une espèce d'ancêtre
de la B406 en somme !
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Une
rare bigrille sphérique à pointe
que je dois à mon ami Eric.
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Pendant
la période 1915 à 1925, il s'est fabriqué
des tubes presque partout dans le monde
industriel.
Les
américaines du début (audion, etc. …)
ont une structure particulière :
Un filament en V ou en M est encadré
par deux grilles, elles-mêmes prisonnières
de deux plaques.
Cette
structure sera conservée 50 ans dans
les lampes amplificatrices des lignes
téléphoniques, et beaucoup de tubes
Siemens (Aa, Ca, par exemple) ont conservé
cette forme.
N'oublions
pas que le tube électronique est le
fruit de recherches orientées vers la
téléphonie, tout le monde considérait
alors la radio comme un phénomène sans
intérêt
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Heureusement
qu'il y a eu des visionnaires
comme Marconi
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La
fameuse VT1, datée de la fin des
années 10.
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La
205 D fabriquée aux US et sa sœur
construite chez les anglais.
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Vue
des premières 216A.
Directement dérivé de la VT1,
ce tube est prévu pour l'amplification
B.F. (début 1922).
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Une
lampe triple construite à New
York.
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Un
''audion'' DV 2 (1925) (Lee de Forest). |
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Schéma
de la multivalve d'Emerson.
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En
dehors des usines américaines installées
en Angleterre, les constructions anglaises
sont déduites des lampes françaises
mais, en général, les électrodes sont
verticales (fallait bien qu'ils se distinguent
!).
Sans Patrice RAHAL, il manquerait beaucoup
de pièces dans ce musée : exemples.
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Cette
superbe TM jaune Marconi est une
copie conforme de la TM française.
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Deux
autres tubes, Marconi également
: à gauche une DE6 de 1925, à
droite une Type "R" de 22.
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Une
autre type "R" marque OSRAM et
portant le sigle de la RAF.
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Puisque
nous sommes dans les type "R" voici
la version EDISWANN. |
Voici
deux échantillons de triodes à électrodes
verticales.
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Voici
une triode WD-11.Elle a été introduite
en 1922. Le tube a probablement
été fabriqué par RCA . Cette WD- 11
a un filament de 1,1 Volts et
0,2 ampères. C'est le premier
tube au monde à avoir été utilisé
par les radios domestiques fonctionnant
avec une seule pile sèche.
Merci à Dylan Windom qui nous
a gentiment envoyé ces informations.
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Une ARDE de 1923 (EDISWANN) |
Audébut
du 20ème siècle, les allemands avaient
fait le mauvais choix.
Le
vide étant au début du 20ème siècle
le problème technique le plus
insurmontable pour aboutir, ils
ont tenté de maîtriser l'ionisation
dans les lampes avec le relais
LRS (Si vous en avez un, j'achète
!)
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L'aspect
''résistance négative'' du gaz qui amorce
ne se prête pas à l'amplification linéaire.
Siemens et Telefunken, entre autres,
ont rattrapé leur retard pendant la
guerre de 1914.
Plusieurs
lampes ont cette structure plane :
- 1 plaque couverte par
- 1 grille
Le total voit passer un filament à proximité…
je n'exagère pas, venez voir !
Cette
belle EVN 171 de 1918 a une grille
en spirale !
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En
1917 existera aussi une EVE 173
livrée avec son régulateur à fer
/ hydrogène (régulateur de courant)
mais construite à la française.
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Vont
se succéder outre-Rhin nombre de tubes
d'une facture sans reproches !
Regardez
les superbes structures de verre
qui tiennent les électrodes de
ce couple de BO dont seules les
anodes diffèrent !
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Quelques
S et H.
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Avec
l'avènement des ''micros'', les
allemands vont nous gratifier
de tubes simples comme le TEKADON,
du constructeur TKD, célèbre pour
sa lampe multiple (j'en cherche
une !)
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Une
petite micro avec une jolie boite
! (Autriche)
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Dans
la deuxième moitié des années 20, les
teutons vont inventer le circuit intégré
en réunissant dans la même enveloppe
plusieurs triodes mais aussi les éléments
de liaison et de polarisation !
La
célèbre 3 NFB. On distingue les
deux triodes HF horizontales,
la triode de sortie BF dans l'axe
du tube, et en bas, une série
de résistances et de condensateurs…
(eux-mêmes sous vide, on ne sait
jamais !)
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Il
y a eu plusieurs tubes de ce type…
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Une
version plus récente est la 3
NFW (la triode BF est à chauffage
indirect).
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Début
des années 30, l'Allemagne a produit
des tubes au standard européen
(brochage 4 et 5 broches, transcos,
etc. …) comme cette superbe Téléfunken.
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La
production sous Hitler s'est repliée
sur des culots spécifiques. Les productions
sont à cette période en avance sur les
autres.
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Les
célèbres VCL11, VY2 et une pentode
HF.
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Voici
quelques lampes d'émissions de cette
époque.
Sur
une de ces RL12P35, vous pourriez
voir l'aigle et la croix gammée
si le photographe n'avait pas
placé son flash à cet endroit
précis !
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Deux
grosses bêtes. |
Desbrevets
couvraient la structure cylindrique
de la lampe française ou les tubes US,
les seules qui marchaient début des
années 20.
Pour détourner le problème, certains
ont eu des idées … disons farfelues…
Cette belle DISCUS a bien un filament,
une grille en diabolo et une plaque,
… mais pas vraiment dans le même plan
! ! ! Pour des Suisses, le fait que
le filament soit normal au plan de la
plaque n'avait peut-être rien d'anormal
! (J'ai été clair ?)
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La
fameuse TELA qui "aspire les ondes"
de fabrication autrichienne et
vendue par GMR.
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D'ailleurs,
dans les ''machins'' on peut noter
la JUNOT … où l'anode est une
succession de disques !
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Il
y a eu une Junot traditionnelle.
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Ceci
nous ramène en France, la radio
se vend, et il y a, comme aux
Etats-Unis dans les années 10,
une flopée de constructeurs. Voici,
sans trop de commentaires, un
petit échantillonnage :
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Les
fameuses ''micros à pointe''.
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Lot
de ''metal'' qui deviendra Mazda
après un passage par Mazradi
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Magnifique
triode à forte consomation estimée
de 1923 (Merci, Patrice!). |
C'est
mieux emballé qu'un BC 547 de nos
jours … ah, tout fout le camp ! |
Une
micro ''éclipse". |
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Une
micro vendue par le journal :
''les amis de la tour''.
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L'antenne
de la Tour Eiffel, visible pendant
le jour, elle l'est même pendant
la nuit grâce à l'influence des
hautes tensions qui entourent chaque
fil d'une gaine luminescente. |
La
célèbre microlux avec 2 filaments.
(Quand le premier cassait, on
connectait le deuxième, comme
sur les Junot d'ailleurs !)
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Dans
la même marque, mais moins connues.
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Une
Fotos à pointe (jolie non ?)
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Une
lampe marquée Radio Giant (C'est
presque illisible). Mais qui donc
pouvait bien la construire ?.
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La
même sans la pointe. En général,
ce sont de petites valves monoplaques
(100 à 150V /10 mA) l'ancêtre de
la 1N4148 en quelque sorte ! |
D'autres
marques avaient aussi de superbes
productions, comme cette Cyrnos.
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Une
petite tungsram marquée Radio
LL
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Une
rare lampe CEMA, le constructeur
de haut parleurs. |
Philips
a toute une gamme très performante
en 1 volt, 2 volts, 3 volts, 4
volts, 5 volts…
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Ce
papier de soie entourait une
lampe dans sa boite.
Si la France était à la traine
des Etats-Unis sur le plan technique,
elle était par contre bien en
avance pour Taxer ! Le sigle
GDER atteste que le constructeur
du tube a bien payé la première
taxe de l'audiovisuel française
!
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Dario,
anciennement radiotechnique, a lui aussi
un vaste échantillonnage de productions.
Findes
années 20, il apparaît le besoin de
composants plus adaptés à des fonctions
précises :
- HF
- Oscillatrice
- Mélangeuse
- Ampli
- Préampli…
C'est
à ce moment que naît la pentode, anciennement
nommée trigrille, puis penthode.
J'ai
trouvé cette trigrille CYRNOS
qui est pourtant plus connu comme
un constructeur de valves de redressement…
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Un
autre besoin apparaît : pour pouvoir
complexifier les montages, il faudrait
isoler la source d'électrons, la cathode,
du chauffage.
En
Europe arrive une gamme de tubes
modernes à chauffage indirect
début des années 30.
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Ceci
permettrait également de chauffer
en alternatif sur le secteur…
Des tentatives avaient bien
été faites sous 1 V ou 0.5 V
pour diminuer la ''ronflette''
… mais sans grand succès ! !
!
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Un
joli lot d'américaines bleues :
Devant les : 24 - 56 - 57 - 58
Derrière les : 80 - 47 - 51 - 27
On remarquera la 27, à pointe (qui en
a vu d'autres ?)
Toutes les fonctions sont représentées.
La lampe moderne est née.
La production industrielle a fait des
merveilles. Elle en fait toujours d'ailleurs,
car pour moduler 10, 50 ou 100 kW, quelques
bouts de tôle et un flacon ''rempli''
de vide suffisent ! Et on ne parle pas
de grandes précisions ! L'usine la plus
proche est à Brive !
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Un
lot de jolies lampes d'émission.
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Devant
: la célèbre 100 TH.
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La
plus petite de la collection,
offerte par J. Morel de Lille
: la G.E. 7077.
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Et
une poignée de minis…
A
gauche les lampes dites GLAND
(année 30) et à droite, les fameux
NUVISTORS tués par les transistors…
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Mais
la fantaisie n'a pas toujours
été absente, comme le prouve cette
ECLL 800… pour le moins originale
! (Je parle de celle de gauche
et il s'agit de production industrielle
!)
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Je
ne résiste pas au plaisir de vous
montrer également un tube neuf
dont l'origine me laisse perplexe...
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En
marge des lampes de radio…
Une
lampe d'éclairage que j'aime bien
: elle est marquée ''Société du
Bec Auer'' compagnie du gaz bien
connue !
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Et
celle ci est attribuée à Radiguet
(elle m'a été vendue (fort cher)
comme telle par le sieur Galea).
Il
s'agit d'un tube à rayons X.
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Une
découverte sensationnelle !
La
Positode, un tube à positons.
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Ce musée du tube
à vide est édité
sur le site :
http://www.mev.fr/indexframes.htm
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