Alimentation
des appareils électroniques
1.Tubes redresseurs
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On réserve habituellement
le nom de diode aux tubes redresseus
de très petites puissances
couramment employés pour
la démodulation des signaux
dans les récepteurs radioélectriques
(type 1A3). lorsque deux diodes
sont groupées dans la même
ampoule, le tube prend le nom
de double diode ou duodiode, exemple
6H6; 6AL5. dans ces tubes le circuit
de chauffage est commun aux deux
cathodes ; mais celles-ci sont
électriquement distinctes.
Les tubes redresseurs qu'on emploi
pour l'alimentation des matériels
électroniques portent généralement
le nom de valves. Lorsque la valve
ne comporte qu'une seule anode
elle est dite monoplaque et ne
peut être utilisée
seule que pour le redressement
à une alternance. Un grand
nombre de valves actuelles* comportent
deux anodes, ce sont les valves
biplaques destinées au
redressement à deux alterances,
exemple tube 5y3, 5u4, 5z4 etc...ces
valves permettent d'obtenir des
tensions redressées de
quelques centaines de volt avec
un courant de l'ordre de 100 mA.
Il est facile d'obtenir des débits
plus importants, il suffit de
réunir les anodes et d'utiliser
les valves biplaques comme valves
monoplaques dans un montage à
deux tubes. En pratique la limite
d'emploi des valves radio se situe
vers 0.5 A et 500 V ou 600 V.
les valoves biplaques ne se prêtent
pas en général à
la réalisation avec un
seul tube des montages doubleurs
de tension. Il existe quelques
modèles spécialement
prévus pour cet emploi,
par exemple les types 25z5 et
26z6. Dans ces dernières
le circuit de chauffage est commun
aux deux cathodes et admettent
une tension entre cathode et élément
chauffant de l'ordre de 300 v.
les tubes redresseurs destinés
à des tensions élevées
avec des débits notables
sont désignés habituellement
sous lenom de Kénotrons
ou de soupapes. Dans cette catégorie
on trouve des tubes qui admettent
des tensions de plusieurs centaines
de KV et peuvent débiter
plusieurs ampères.
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2.Alimentation - filtrage
La figure 1 VI indique
l'allure d'une tension continue
à laquelle s' ajoute une
tension résiduelle périodique. |
Figure 1 VI |
On appelle pourcentage d'ondulation
le rapport entre la tension périodique
(zone hachurée) à
la tension continue Uc.
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Le filtre le plus communément
employé pour réduire
le pourcentage d'ondulation est
celui de la figure 2 VI. La tension
redressée est connectée
aux bornes A0, A1; la tension
filtrée est recueillie
aux bornes B0, B1.
La résistance R représente
le circuit d'utilisation. Si la
tension aux bornes B0, B1 est
de Uc et si le courant consommé
est de Ic on a :
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Figure 2 VI
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Le filtre est constitué
par le condensateur C1, la self
L de résistance r et le condensateuir
C2. Remarquons tout de suite qu'il
se produit dans la self L une chute
de tension rIc. Lorsqu'on réunit
les bornes A0, A1 du filtre à
la sortie d'un redresseur à
deux alterances la présence
du filtre modifie la forme de la
trension ( fig 3 VI). |
Figure 3 VI
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Aux bornes
du condensateur C1 la tension
à l'allure de la courbe
ABCDE...
Une tension continue Uc apparait
à laquelle s'ajoute une
composante alternative. Le pourcentage
d'ondulation H est donnée
par la relation :
(1)
où :
F = fréquence du réseau
R1 = résistance de charge
C1 = capacité en farads
Aux
bornes du condensateur C2
La seconde partie
du filtre est composée
de L, C2 et le pourcentage d'ondulation
devient :
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figure 4 VI
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Si on voulait réduire
encore le pourcentage d'ondulation,
on pourrait soit augmen,ter les
valeurs de C1, L, C2, soit disposer
une section supplémentaire
(figure 4 VI).
Le pourcentage d'ondulation aux
bornes B0, B1 devient :
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Lorsque le courant dans le circuit
est très faible, on peut
faire l'économie des selfs
en les remplaçant par des
résistances. On détermine
le condensateur C par la relation
(1). Puis :
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* Le texte date de 1965.
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