Cours ATE1965
     
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Agent technique électronicien Cours des années 1960-1970 sur les tubes à vide

Alimentation des appareils électroniques

1.Tubes redresseurs

On réserve habituellement le nom de diode aux tubes redresseus de très petites puissances couramment employés pour la démodulation des signaux dans les récepteurs radioélectriques (type 1A3). lorsque deux diodes sont groupées dans la même ampoule, le tube prend le nom de double diode ou duodiode, exemple 6H6; 6AL5. dans ces tubes le circuit de chauffage est commun aux deux cathodes ; mais celles-ci sont électriquement distinctes.
Les tubes redresseurs qu'on emploi pour l'alimentation des matériels électroniques portent généralement le nom de valves. Lorsque la valve ne comporte qu'une seule anode elle est dite monoplaque et ne peut être utilisée seule que pour le redressement à une alternance. Un grand nombre de valves actuelles* comportent deux anodes, ce sont les valves biplaques destinées au redressement à deux alterances, exemple tube 5y3, 5u4, 5z4 etc...ces valves permettent d'obtenir des tensions redressées de quelques centaines de volt avec un courant de l'ordre de 100 mA. Il est facile d'obtenir des débits plus importants, il suffit de réunir les anodes et d'utiliser les valves biplaques comme valves monoplaques dans un montage à deux tubes. En pratique la limite d'emploi des valves radio se situe vers 0.5 A et 500 V ou 600 V.
les valoves biplaques ne se prêtent pas en général à la réalisation avec un seul tube des montages doubleurs de tension. Il existe quelques modèles spécialement prévus pour cet emploi, par exemple les types 25z5 et 26z6. Dans ces dernières le circuit de chauffage est commun aux deux cathodes et admettent une tension entre cathode et élément chauffant de l'ordre de 300 v.
les tubes redresseurs destinés à des tensions élevées avec des débits notables sont désignés habituellement sous lenom de Kénotrons ou de soupapes. Dans cette catégorie on trouve des tubes qui admettent des tensions de plusieurs centaines de KV et peuvent débiter plusieurs ampères.

   

2.Alimentation - filtrage

La figure 1 VI indique l'allure d'une tension continue à laquelle s' ajoute une tension résiduelle périodique.

Figure 1 VI

On appelle pourcentage d'ondulation le rapport entre la tension périodique (zone hachurée) à la tension continue Uc.

Le filtre le plus communément employé pour réduire le pourcentage d'ondulation est celui de la figure 2 VI. La tension redressée est connectée aux bornes A0, A1; la tension filtrée est recueillie aux bornes B0, B1.
La résistance R représente le circuit d'utilisation. Si la tension aux bornes B0, B1 est de Uc et si le courant consommé est de Ic on a :

 


Figure 2 VI
Le filtre est constitué par le condensateur C1, la self L de résistance r et le condensateuir C2. Remarquons tout de suite qu'il se produit dans la self L une chute de tension rIc. Lorsqu'on réunit les bornes A0, A1 du filtre à la sortie d'un redresseur à deux alterances la présence du filtre modifie la forme de la trension ( fig 3 VI).

Figure 3 VI

Aux bornes du condensateur C1 la tension à l'allure de la courbe ABCDE...
Une tension continue Uc apparait à laquelle s'ajoute une composante alternative. Le pourcentage d'ondulation H est donnée par la relation :

(1)

où :
F = fréquence du réseau
R1 = résistance de charge
C1 = capacité en farads

Aux bornes du condensateur C2

La seconde partie du filtre est composée de L, C2 et le pourcentage d'ondulation devient :

 


figure 4 VI

Si on voulait réduire encore le pourcentage d'ondulation, on pourrait soit augmen,ter les valeurs de C1, L, C2, soit disposer une section supplémentaire (figure 4 VI).
Le pourcentage d'ondulation aux bornes B0, B1 devient :

 

Lorsque le courant dans le circuit est très faible, on peut faire l'économie des selfs en les remplaçant par des résistances. On détermine le condensateur C par la relation (1). Puis :

* Le texte date de 1965.

 
 
   
         
     

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