1900-1910
:
Les lampes, exclusivement de laboratoire
sont constituées par une ampoule de
verre traversée par les fils de connection
directement utilisés pour le branchement.
Photo
Audion
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1910-1925
environ :
La lampe a quitté le labo. Pour faciliter
son changement (la durée de vie était
au mieux de quelques centaines d'heures
!), les fils des électrodes qui traversent
le " Pied " sont reliés à un CULOT.
Au début, les triodes à chauffage
direct se contentaient de 4 broches
(2 filaments, grille et plaque).
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Culot
européen.
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Bizarrerie
(allemande) |
Deux versions du culot U.S. Celui
de gauche est le plus ancien. (date
charnière : début années 20….).
Le vide de l'ampoule était fait par
le haut du " ballon ", ce qui donnait
la fameuse pointe si fragile.
Les lampes de cette époque sont donc
caractérisées par :
-un culot 4 broches(souvent métallique
ou céramique).
-une pointe.
-un ballon souvent sphérique et totalement
clair.
-une consommation de 2 à 3 Watts.
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TM
1922 |
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Micro
à pointe 1925 |
Une
fois la lampe bien pompée, et pour
parfaire le vide, on a vaporisé dans
le tube différentes matières destinées
à absorber les traces de gaz restantes.
Au début le phosphore a été utilisé,
donnant les belles lampes jaunes.
Ensuite des alliages métalliques vaporisés
sur le verre ont donné cet aspect
miroir à une partie de la lampe. Il
s'agit là aussi d'une méthode de datation,
les lampes les plus anciennes sont
claires, la métallisation n'intervenant
que vers 1923/24 (sur les tubes français,
car aux USA le " getter "
était utilisé aux alentours de 1915
!)
TYPE
E claire
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TYPE
E métallisée |
1925-1930 environ :
Grâce à une amélioration des filaments,
la consommation du chauffage a pu
être réduite de 90% environ, donnant
les fameuses " micros ". Ces lampes
qui restent presque froides ont vu
leur taille diminuer. Parallèlement,
des progrès dans la fabrication du
verre ont permis de faire le pompage
par le bas, et donc de supprimer la
pointe du haut de l'ampoule pour la
protéger dans le culot.
A409
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Micro
sans pointe |
Les
lampes de cette époque sont donc (1925
à 1930) :
-avec culot 4 broches (généralement
en bakélite)
-sans pointe
-petites (par rapport aux précédentes
!)
-avec métallisation intérieure (une
métallisation blanchie, même en partie,
indique que le tube a pris l'air et
qu'il est donc inutilisable !)
-une consommation de 0,25 W environ.
Dans cette période on trouve peu de
lampes spéciales, mais il faut connaître
:
-la bigrille.
Culot
bigrille
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- les penthodes.
-les lampes "secteur".
Lampe
secteur
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-des petites valves.
Toutes
les lampes qui précèdent sont réunies
sous le vocable de " lampes batteries
".
1930-1932
(très approximativement) :
Cette période a vu naître les lampes
spécialisées à chauffage indirect.
-lampes HF.
-lampes à pente variable.
-valves de puissance.
-les triodes et penthodes de puissance
BF.
Le
chauffage indirect de la cathode
demandait beaucoup de puissance
(4 W environ).
Prévues pour être alimentés sur
le secteur, les tubes avaient également
des dissipations sur l'anode beaucoup
plus importantes que des lampes
batteries (qui dépassaient rarement
80V !)
L'ensemble
faisait beaucoup à dissiper, et
pour rester dans des températures
acceptables (mais qui dépassaient
largement les 100°C !) il a fallu
revenir à des ballons de grande
taille.
Le
culot " européen " 5 broches a été
conservé avec une prise au sommet
de la lampe si nécessaire.
Les valves se contentaient des 4 broches de
la TM… mais faut pas les confondre
!
Electrode
TM
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Electrode 506 |
Les
lampes haute fréquence ont été recouvertes
d'une peinture métallisée généralement
couleur OR qui faisait office de
blindage.
Les
américains ont développé une gamme
de supports de 5, 6 et 7 broches
(détrompage par la forme ou… deux
broches plus grosses !). On remarquera
qu'il y'a deux types de culot 7
broches de diamètres différents…
Culots
US
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Voici
deux versions d'une petite triode
US. On voit que dans le ballon dit
"poire" du tube de gauche les électrodes
ne tiennent que par leurs fils.
Beaucoup de lampes ont été victimes
de chocs latéraux, une évolution
a consisté en un rétrécissement
du haut du ballon venant enserrer
une plaque de mica qui supporte
le haut des électrodes...Cette technique
a accompagné le tube jusqu'à sa
mort.
1932-1935
Europe :
Pour permettre la connexion des
nouveaux tubes, les 5 broches n'étaient
plus suffisantes, et pour diminuer
les capacités parasites nuisibles
en HF, les européens ont créé le
fameux support dit "Transcontinental"
en abrégé Transco.
A
cette période, les lampes sensibles
sont toujours blindées OR d'où leur
appellation de Transcos jaunes (
on peut voir sur la photo qu'il
y'a des jaunes de différentes couleurs
!). La lampe de gauche est de fabrication
un peu plus récente.
Transcos
jaunes
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Les
américains mettent en place le fameux
support OCTAL (devinez combien y
a de broches !) encore utilisé de
nos jours sur les lampes mais aussi
sur des relais, etc…
Voici
la célèbre 6Q7 sous différents
formats : de gauche à droite
:
-lampe Tout métal
-lampe GT (Glass - Tube)
-lampe MG (Metal - Glass),
un tube en verre est juste
protégé par l'aluminium.
-lampe G (Glass)
-lampe G, la même, mais couverte
de peinture de blindage.
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Les
anglais ont sorti un culot qui ressemble
à s'y méprendre à l'octal mais…
et ben non, il ne rentre pas dans
le support US (ils ont un don, c'est
pas possible autrement !).
1935…
Les Transcos maigrissent grâce à
de nouvelles cathodes moins gourmandes…
et le blindage devient rouge… naissance
des Transcos rouges. Elles seront
utilisées jusqu 'aux années 50,
pour finir les stocks.
Transcos
rouges
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Les
allemands se démarquent… (là aussi
!)
La
guerre 39/45 a fait éclore les dernières
générations de tubes. L'amélioration
des techniques a permis de se
passer du culot, en insérant
directement les broches dans le
verre.
Ah, bien sûr… la pointe pour faire
le vide est revenue ! Ce sont donc
des lampes à pointe ! Mais, faut
pas confondre !
Dans
certains cas, notamment les LOKTAL
et les RIMLOCK, on trouve encore
un reste de culot, surtout destiné
à réaliser le détrompage pour que
le montage du tube sur son support
ne soit possible dans une seule
position.
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Un
lot de triodes à travers le
20ème siècle… en bas de G à
D : transistor Silicium, un
transistor Germanium, une lampe
miniature, un nuvistor.
Au dessus vous connaissez… |
Attention
au piège ! Au centre une "lampe
à Teton". La prise placée au sommet
est une connexion électrique. Quand
le contact tombe, le tube présente
(à droite) une pointe semblable
à celle des tubes anciens (à gauche).
Toutefois si l'on y regarde de plus
près, on voit le fil de connexion
dans la lampe à Teton, fil qui n'existe
évidemment pas dans la lampe à pointe
!
Autre
piège classique :
Cette
belle lampe bleue (marque Arcturus
à gauche) n'a rien à voir avec
LA Bleue, celle qui est aussi
rare que chère (à droite). |
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Attention
encore, les "vraies" bleues sont
sphériques à pointe et ont un culot
métal + céramique. Les autres culots
(bakélite) sont sur des lampes plus
récentes (Micros ou "secteur").